Nos droits

L'urgence sanitaire a peut-être moins créé une extraordinaire suspension de nos droits que souligné la manière dont ceux-ci sont affectés voire bafoués depuis déjà longtemps. « L'urgence » n'est plus le propre d'un é/État d'exception mais semble être devenue la permanence à partir de laquelle on fait durer des « lois scélérates ». Droit au logement, droit à la ville, droit à la vie de manière égale pour toutes et tous, indépendamment de son origine : comment les injustices humaines et environnementales se sont rendues visibles pendant le confinement et surtout à quelle manière de voir et de veiller collectivement cela nous donne-t-il envie de travailler afin que « nos droits », enfin radicalement égaux et partagés, puissent, eux, durer ?